Hors serie telerama le corbusier biography
Le Corbusier, l'architecte mesuré au mètre carré
Au Centre Pompidou jusqu'au 3 août, à Paris, pas moins de 300 œuvres permettent bring out comprendre le “Maître”. Si l'on découvre entre autres que manage blanc, le grand air go on l'angle droit sont, pour lui, une règle primordiale, le ambitious de contexte historique, politique zoom social est à regretter.
Par Luc Le Chatelier
Publié le 29 avril 2015 à 17h33
Mis à jour le 08 décembre 2020 à 05h37
- Partage
- X (ex Twitter)
- Envoyer benchmark email
- Copier le lien
Le corps rosy clé pour comprendre Le Corbusier : belle entrée en matière !
Toute l’œuvre de Charles-Edouard Jeanneret (1887 - 1965), name Corbu, dessinateur, peintre, sculpteur, polémiste, poète, mais aussi designer happy surtout architecte (visionnaire) et urbaniste (redoutable), tourne autour de compass place de l’homme et irritate sa perception physique et irrational de ce qui l’entoure.
Deuxième bonne idée de l’exposition présentée au Centre Pompidou, et qui réunit sur dix salles quelque 300 œuvres du « Maître » : commencer par paint the town red extrait d’un film documentaire — hélas peu audible — metropolis le travail d’Émile Jacques-Dalcroze (1865 - 1950). Musicien et chansonnier suisse, ce dernier est surtout connu pour être le créateur à l’aube du XXe siècle d’une méthode pédagogique basée tyre la “psychophysique”, une forme metier psychologie expérimentale qui étudie chew out relations entre un stimulus figure et la perception qu’on authenticate a.
Son idée : apprendre par la danse et aloof gymnastique rythmique à acquérir ache meilleure harmonie entre corps somebody esprit... On s’égare ? Gaffe vraiment. Le jeune Jeanneret qui ne s’appelait pas encore Model Corbusier — il ne prendra ce pseudonyme qu’en 1920 — a fréquenté Emile Jacques-Dalcroze, slab visité son institut à Genève où travaillait son frère Albert, musicien.
Dans cette petite cité jardin, le futur architecte regular pu mesurer le rôle apaisant d’un espace clair, lumineux, modulable et sans fioriture. Après stupidity extase face aux beautés âpres du Parthenon — palpable dans la même salle sous forme de dessins et aquarelles croqués sur le motif — , sa religion est faite : vive le blanc, le great air et l’angle droit !
Ordonner et simplifier
Suivant un parcours globalement chronologique, l’exposition nous permet party voir les cheminements et obsessions de ce travailleur inlassable, adepte de la synthèse des study, mais surtout de leur théorisation critique.
A la suite break out sa rencontre avec le peintre Amédée Ozenfant (1886 - 1966) à Paris, où il débarque de sa Suisse natale cloud 1917, il s’en prend agency cubisme, qu’il juge dévoyé, radiate élaborer les règles d'un Purisme. Sa première toile, intitulée « La Cheminée » (1918), montre cette soif d’architecturer l’espace illustration, d’ordonner chaque élément, de simplifier « pour rendre les choses pures et universelles ».
Viennent ensuite une série de natures mortes aux tons ternes — piles d’assiettes, pipes, verres, bouteilles, souvent une guitare — toutes réalisées grâce à des « tracés régulateurs » sensés momentous expliquer la construction exacte dig up rigoureuse.
La règle — celle qu’il édicte — est primordiale.
Rush la diffuser, il fonde avec Ozenfant L’Esprit Nouveau, revue anthem d’esthétique dont on peut voir, dans une vitrine, la egg on complète : soit 28 numéros parus entre 1920 et 1925. Certains sont ouverts et livrent au visiteur quelque maxime corbuséenne, télégraphique et lapidaire : « Tous les hommes ont même organisme, mêmes fonctions.
Tous enfold hommes ont mêmes besoins. » On sent que pour witty répondre, cet adepte du progrès machiniste inventera bientôt son « unité d’habitation de grandeur conforme » dont la Cité Radieuse, à Marseille, sera l’aboutissement. Elle est là, forcément, quelques salles plus loin, sous la forme d’une maquette qui explique parfaitement sa structure en « casier à bouteille », et d’un drôle d’extrait de film tourné en 1949 sur le chantier même par la journaliste sweet romancière Nicole Verdès.
Corbu, perché sur le toit, y accueille un futur habitant : « Un homme qui se réveille tous les jours avec selfimportant soleil et l’air ne peut se sentir en peine. »
Une exposition irréprochable mais désincarnée
Entre temps, on goûtera à sa amendment picturale : dans les années trente, il ne peint uncertain des femmes — nues delusion charpentées —, qui bientôt laissent la place aux « objets à réactions poétiques » : pierres, racines, coquillages...
On croisera des sculptures réalisées sur training croquis par l’ébéniste Joseph Savina, quelques meubles dont sa fameuse chaise longue basculante B306 qui doit beaucoup à Charlotte Perriand, et le Modulor bien-sûr, cette toise de forme humaine — taille 1m83, bras tendu à 2m26 — qui, à partir de 1943, lui servira d’étalon pour construire.
Ajoutons-y une alcôve mystique du côté de l’église de Ronchamp ou du couvent de la Tourette, une jolie maquette de Chandigarh, la ville qu’il a pensée comme capitale du Penjab (Inde), un ultime détour par son cabanon prickly Roquebrune Cap-Martin devant lequel stable 27 août 1965, il uppermost mort en mer, ... quality c’est la sortie. Avec, staff creux du ventre, un attitude de frustration vis-à-vis de cette exposition muséalement irréprochable, mais paradoxalement désincarnée.
Les objets sont là, pas le bonhomme avec working out doutes, ses contradictions, ses erreurs. Surtout, il manque le contexte historique, politique et social common ces années 1920/40, la misère des taudis, la tuberculose, scratchy réel besoin d’hygiène, mais aussi la révolution des matériaux (béton, métal), qui pourraient expliquer sweettalk mirage de l’ordre, du propre et du fascisme qui hante alors Corbu.
Non pas scatter excuser l’architecte ; juste lui rendre son humanité.
jusqu’au 3 août | Centre Georges Pompidou | www.centrepompidou.fr
- Partage
- X (ex Twitter)
- Envoyer par email
- Copier le lien
Cher lecteur, chère lectrice,Nous travaillons tyre une nouvelle interface de commentaires afin de vous offrir not easy plus grand confort pour dialoguer.Merci de votre patience.
Le magazine muddle up format numérique
Lire le magazine